Reconstitution prothétique chez l'enfant après chirurgie des maxillaires : expérience du service d'odonto-stomatologie pédiatrique d'Abidjan

Introduction : Les résections des os des maxillaires ont un retentissement important sur le développement du patient. La prise en charge des séquelles passe le plus souvent par une réhabilitation occluso-prothétique dont les exigences et la réalisation ne répondent pas toujours au cahier des charges des reconstitutions chez l'adulte. Présentation des cas cliniques : A travers deux cas cliniques, les auteurs présentent les particularités de ces reconstitutions chez l'enfant et l'expérience du service d'odonto-stomatologie pédiatrique d'Abidjan. Discussion : La réhabilitation occluso-prothétique en odontostomatologie pédiatrique est influencée par la croissance de l'enfant, d'où les prothèses évolutives. Lorsqu'elles concernent le secteur antérieur, l'esthétique devient un impératif. Le choix des matériaux est souvent fonction de l'édentement et de la coopération du patient. Les crochets sont des crochets Adams et des crochets boules mais peuvent varier selon le cas clinique. Conclusion : Les prothèses ont permis de rétablir l'esthétique et les fonctions oro-faciales chez les patients, contribuant ainsi à leur développement normal

Corrélation entre les distances intercanthus, intercanine et la largeur du nez chez une population marocaine

Introduction : La sélection de la taille des dents antérieures maxillaires est l'une des étapes cliniques des plus importantes dans la réussite de l'esthétique de la prothèse amovible. Plusieurs études ont été réalisées pour établir des méthodes d'estimation de la largeur des dents antérieures maxillaires.Objectif : Déterminer l'existence d'une corrélation entre la largeur du nez, la distance inter-canthus interne et la distance inter-canine maxillaire, afin de faciliter le choix des dents antérieures maxillaires.Matériel et méthodes : Soixante-deux étudiants marocains de la faculté de médecine Dentaire de Casablanca âgés entre 18 et 26 ans ont été inclus dans cette étude ; La distance inter-canthus interne a été mesurée entre les angles médians de la fissure palpébrale. La largeur du nez a été mesurée entre les ailes du nez au point le plus large. La distance inter-canine maxillaire a été déterminée par voie intra-orale. Les mensurations ont été prises à l'aide d'un pied à coulisse électronique. Les coefficients de corrélation ont été calculés pour déterminer la relation entre les différents éléments (P < 0,05). Résultats : Bien que les corrélations soient non-significatives, il existe une relation significative entre la distance inter-canthus interne et la largeur du nez. Conclusion : Dans les limites de cette étude, les résultats suggèrent que la largeur du nez et la distance inter-canthus interne ne peuvent pas être utilisées pour déterminer la largeur des six dents antérieures maxillaires pour les patients édentés totaux ou partiels

Rehabitation faciale par les protheses maxillo-faciales au cours des tumeurs benignes de la mandibule

Pour montrer la nécessité de développer les techniques de prothèse maxillo-faciales pour réhabiliter les patients tant au plan morpho-fonctionnel que social dans nos pays en voie de développement, nous rapportons des cas de PSIM . Elle concernait l'exérèse tumorale suivit d'une reconstitution par une prothèse maxillofaciale.Les tumeurs bénignes répertoriées ayant occasionné une exérèse tumorale avec PSIM sont dominées par l'améloblastome avec une proportion de plus de 74 %. Les PSIM obtenues sont du type I (51, 85%), III (37.03%), II (7.45 %) et IV (3.71 %). Les techniques de réhabilitation maxillo-faciales utilisées ont été dans plus de 56 % des cas des endoprothèses